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Les vaches heureuses font du meilleur lait !

Un animal bien soigné sera capable d'exprimer tout son potentiel !

Le bien-être animal est devenu une question majeure d'intérêt public. Au-delà du maintien de la santé des vaches laitières et de leur productivité, il existe plusieurs définitions du bien-être animal.

La définition la plus reconnue est celle de l'Organisation mondiale de la santé animale, selon laquelle le bien-être animal prévaut si (comme l'indiquent les preuves scientifiques) l’animal est en bonne santé, à l’aise, bien nourri, en sécurité, capable d'exprimer son comportement inné et s'il ne ressent pas de sentiments désagréables tels que la douleur, la peur et la détresse.

Le bien-être animal des vaches laitières est évalué et peut être amélioré en tenant compte de deux types de paramètres : environnementaux et liés à l'animal. Nous tenons compte des besoins fondamentaux de la vache laitière, à savoir : nourriture, lumière, air, eau, repos et espace. Mais le bien-être animal tient également compte des pratiques vétérinaires de prévention et de traitement.

Pas de veau, pas de lait !

Un pilier essentiel pour optimiser la courbe de production du lait et diminuer les jours vides!

La fertilité d'un troupeau laitier est un facteur clé de la performance économique des exploitations laitières.

Il existe 2 types de systèmes liés à la reproduction dans une exploitation : les troupeaux vêlant en bloc et les troupeaux vêlant toute l'année. Dans les deux cas, les problèmes de fertilité ont un impact important sur toute la durabilité de l'entreprise, que ce soit en termes de temps, de maladie, de production ou d'indicateurs de rentabilité, et cet impact peut malheureusement perdurer dans le temps.

Pour évaluer la reproduction dans une exploitation laitière, 2 types d'indicateurs différents sont pris en compte : les indicateurs liés aux maladies (principalement les maladies infectieuses) et les indicateurs de performance tels que l'intervalle entre vêlages, et ces indicateurs peuvent suivre le cycle de la vache laitière.

Une bonne alimentation, une meilleure santé !

La gestion de la nutrition est essentielle, surtout pendant la période de transition, pour éviter les maladies, démarrer correctement la production de lait et optimiser la reproduction

La gestion de la nutrition est essentielle, surtout pendant la période de transition, pour éviter les maladies, démarrer correctement la production de lait et optimiser la reproduction.

En tant qu'élément de la rentabilité de l'exploitation, la nutrition peut affecter la production, la santé et la fertilité des vaches laitières et peut avoir un impact énorme en affectant directement les coûts de production. Nous savons que les systèmes de production de lait doivent être financièrement durables, ce qui implique souvent le recours aux principes de formulation de régime alimentaire à moindre coût.

Il est important d'examiner dans quelle mesure le régime actuel répond aux besoins quotidiens de l'animal en nutriments essentiels, mais aussi comment le régime précédent a conditionné le métabolisme de l'animal, en bien ou en mal.

En ce sens, il convient de déterminer si les besoins nutritionnels sont couverts et si le conditionnement nutritionnel préalable a eu un effet négatif ou positif sur le métabolisme mais aussi sur la physiologie et les tissus de l’organisme.

Meilleure qualité, plus de revenus !

La qualité du lait est davantage appréciée par les clients et le secteur, et représente par conséquent un levier évident de profit pour l'éleveur, tout en préservant son image.

La qualité du lait comprend généralement plusieurs paramètres liés à la composition du lait et des indicateurs relatifs à l'apparition de mammites cliniques et subcliniques qui affectent l'efficacité des exploitations laitières et peuvent nuire au bien-être des animaux et à la production. Elle est étroitement liée aux autres piliers et peut affecter directement le prix payé au producteur.

Les effets de la qualité du lait sur la production, le bien-être animal et la situation financière de l'exploitation en font une préoccupation majeure pour la plupart des producteurs laitiers, des vétérinaires et des conseillers agricoles. La qualité compte également pour d'autres acteurs, tels que les fabricants et les consommateurs. Pour les industriels, l'intérêt porte principalement sur les propriétés technologiques des produits laitiers. Les consommateurs sont davantage préoccupés par l'effet potentiel de la qualité du lait sur leur santé.